Descriptif
ECOLE POLYTECHNIQUE
Département Humanité & sciences sociales
Cours magistral « Grands enjeux politiques contemporains »
Licence 3
1er semestre – 2025-2026
Enseignant : Hardy MÈDE
Courriel : hardy.mede@sciencespo.fr
PRÉSENTATION DE COURS
Ce cours magistral vise à offrir une introduction aux enjeux politiques contemporains. Ces enjeux
sont nombreux, et l’enseignement en aborde plusieurs, parmi lesquels figurent en priorité les
transformations technologiques et numériques, les défis environnementaux, les évolutions en
bioéthique, les recompositions de l’État et de l’action publique, ainsi que les questions d’inégalités
sociales et de genre, sans oublier les diverses formes de discrimination. Pour cela, il mobilise les
outils et les perspectives issus des recherches en sciences sociales. L’objectif est d’inciter à une
réflexion collective sur les défis politiques, normatifs et éthiques que posent ces grandes
transformations, en mettant en lumière leurs impacts sociaux et politiques.
L’enseignement est organisé en quatre parties. La première (séances 2 et 3) s’intéresse aux
mutations des États contemporains, notamment en France, confrontés à des changements globaux
qui, selon certains, ont affaibli l’État, tandis que d’autres parlent plutôt d’une recomposition. Cette
partie vise à discuter ces débats pour mieux comprendre la nature et l’évolution de l’État actuel. La
deuxième partie (séances 4, 5 et 6) explore les impacts sociaux des technologies, telles que
l’intelligence artificielle et les nouveaux médias (réseaux sociaux, sondages, médias traditionnels),
ainsi que les contraintes politiques et normatives qu’elles imposent à l’État. Elle pose notamment
la question des problèmes sociaux suscités par ces technologies, de leur prise en charge par l’État,
et de leur influence sur le fonctionnement de notre démocratie.
La troisième partie (séances 7 et 8) aborde les enjeux environnementaux et leurs conséquences sur
la liberté individuelle, les institutions démocratiques, le fonctionnement des États, l’ordre
international, ainsi que sur la migration interne et internationale. Enfin, la dernière partie (séances
9 et 10) traite de la justice sociale, des défis qu’elle soulève, ainsi que des transformations sociales
et de l’érosion du monde salarial, afin de mieux comprendre les nouvelles inégalités qui en
découlent.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
Ce cours propose d’introduire les grands enjeux politiques contemporains et vise ainsi un double
objectif. Il s’agit, d’une part, de discuter et d’analyser certains de ces enjeux politiques
contemporains qui nourrissent l’actualité dans une perspective pluridisciplinaire en mobilisant les
recherches en science politique, en histoire, en sociologie et, d’autre part, d’initier les étudiants aux
principes scientifiques et enjeux méthodologiques des sciences sociales.
Il est demandé aux étudiants de lire attentivement les textes proposés en « lecture demandée » de
chaque séance afin qu’ils puissent participer aux discussions en cours.
MODE DE VALIDATION
La note finale se composera des éléments suivants :
1. 50% de la note finale sera attribuée au Devoir-maison. Les sujets sont transmis environ dix
jours avant la date limite de soumission de votre devoir. Il faudra choisir l’un des deux sujets
proposés et le traiter sous la forme d’une dissertation.
2. 40% de la note finale sera attribué au travail réalisé en classe lors des débats organisés. Chaque
étudiant prendra part à un débat en binôme, où l’un défendra la position POUR, et l’autre la
position CONTRE. Pour préparer cela, chaque groupe devra rédiger un court résumé argumenté
d’environ 1000 mots (soit une page), qui soutiendra leur position. Ce résumé devra être envoyé par
courrier électronique à l’enseignant et aux autres étudiants 24 heures avant la séance. Lors du débat,
chaque étudiant présentera oralement sa position en environ 10 minutes, puis le débat sera ouvert
à l’ensemble de la classe. Il est important que tous les participants aient lu les textes argumentés
envoyés à l’avance, afin de pouvoir formuler des questions ou des contre-arguments pertinents, et
ainsi contribuer de manière constructive à la discussion collective.
3. 10% de la note finale sera pour la participation en classe (notamment après chaque exposé)
Séance introductive (Jeudi 18/09/2025) :
- La présentation du syllabus et des objectifs du cours
- La présentation des modalités de validation du cours
Séance 2 (Jeudi 25/09/2025) : Peut-on parler de la fin de l’État ?
Chercheurs évoquent la possibilité d’une fin de l'État, notamment en raison de la mondialisation,
de la montée des acteurs non étatiques ou des défis transnationaux qui remettent en question la
souveraineté nationale. D'autres, au contraire, parlent plutôt d'une recomposition de l'État, qui
s'adapte et évolue face à ces transformations, en intégrant de nouvelles fonctions ou en modifiant
ses structures. Cette séance s’organise autour d'une réflexion qui invite à analyser si l'État disparaît
ou simplement se transforme pour répondre aux enjeux contemporains.
Lecture demandée
• LE GALÈS Patrick, « Recompositions de l’État : changement d’échelle, normes
extérieures, nouvelles organisations », L’État recomposé, Paris, PUF, 2014.
Lectures recommandées
• CHEVALIER Jacques, L’État en France, entre déconstruction et réinvention. Paris,
Gallimard, 2003.
• KING Desmond et LE GALÈS Patrick, « Sociologie de l’État en recomposition »,
Revue française de sociologie, vol. 52, n°3, 2011, pp. 453-480.
• GENSCHEL Philipp et ZANGL Bernhard, « L’État et l’exercice de l’autorité
politique. Dénationalisation et administration », Revue française de sociologie, vol. 52,
n°3, 2011, pp. 509-535.
Séance 3 (Jeudi 2/10/2025) : L’État social (ou L’État-providence) est-il toujours
d’actualité ?
La question de limiter ou non l'État social est un sujet complexe et souvent débattu. Certains
pensent qu'un État social fort est essentiel pour garantir la solidarité, l'accès aux soins, à l'éducation
et à un niveau de vie décent pour tous. Auquel dépendent la démocratie et la paix sociale. D'autres
estiment qu'une réduction de l'État social pourrait encourager plus d'autonomie individuelle et
favoriser la croissance économique. Cette séance revient sur ces débats et s’attache à identifier les
différentes crises affectant l’État social.Lecture demandée
• SPITZ Jean-Fabien, « L’État social et la mondialisation » in LE GALÈS Patrick et
VEZINAT Nadège, L’État recomposé, Paris, PUF, 2014.Lectures recommandées
• ROSANVALLON Pierre, La crise de l’État providence, Paris, Seuil, 1992.
• CASSIERS Isabelle er REMAN Pierre, « Ambivalences de l’État-providence. A l’horizon
d’un État social actif », Informations sociales, n°142, 2007, pp. 18-24.
Sujet de débat 1 : La fin de l’État social est-elle inévitable ?
Sujet de débat 2 : L’État social peut-il résister à la mondialisation économique ?
Séance 4 (Jeudi16/10/2025) : Les enjeux sociaux de l’intelligence artificielle
Les enjeux sociaux de l'intelligence artificielle (IA) sont nombreux et importants, car cette
technologie a le potentiel de transformer profondément notre société. Elle tend à modifier les
modes de production ainsi que les modes de l’organisation sociale. Cette séance veut proposer
quelques réflexions sur ces transformations en présentant les débats théoriques qui traversent les
différentes disciplines en sciences sociales (sociologie, anthropologie, science politiques) et les
limites de cette nouvelle technologie.Lectures demandées
• ZACKLAD Manuel, « Intelligence artificielle : représentations et impacts sociétaux »,
CNAM, 2018 : https://shs.hal.science/halshs-02937255v1/document
Lectures recommandées
• CALLON Michel, LASCOUMES Pierre et BARTH Yannick, Agir dans un monde incertain.
Essaie sur la démocrate technique, Paris, Seuil, 2014.
• COLLINS Harry, « Sociologie méta-appliquée et intelligence artificielle », revue Zilsel, N°5,
2019, pp. 161-173.
• GINGRAS Yves, « L’IA sous la loupe de la sociologie » :
https://actualites.uqam.ca/2019/ia-sous-loupe-sociologie/
Sujet de débat 1 : L’IA peut-elle supprimer l’inégalité culturelle ?
Sujet de débat 2: L’IA peut-elle remplacer le travail de l’humain ?
Séance 5 (Jeudi 23/10/2025) : La démocratie bioéthique : quelle régulation pour le rapport
entre les biotechniques et les vivants ?
La bioéthique devient un enjeu sociétal majeur en raison des avancées rapides des sciences et
technologies, notamment dans les domaines de la médecine, de la génétique et de l’intelligence
artificielle, qui soulèvent des questions complexes sur les limites morales, les droits humains et
les impacts sociaux. Certains chercheurs défendent la liberté de l’individu et l’usage qu’il fait de
son corps, tandis que d’autres soulignent l’importance d’un contrôle étatique et social sur
l’intervention des biotechniques sur les corps humains. Dans les débats qui animent le domaine
de la bioéthique, le rôle des citoyens semble ne pas négligeable, ce qui conduit certains à parler
d’une « démocratie bioéthique ». Cette séance se concentre sur cette démocratie bioéthique, ainsi
que sur la politisation des enjeux sociaux que soulèvent le rapport entre les biotechniques et les
vivants.
Lectures demandées
• Jocelyne Saint-Arnaud (2018). « Qu’est-ce que la bioéthique ? » in Enjeux éthiques et
technologies biomédicales, Montréal : PUM.
• Jean-Philippe Cobbaut (2017). « Pour une gouvernance réflexive de la bioéthique ». Revue
française d’éthique appliquée, n°4, pp.11-14.Lectures recommandées
• ARNAUD Amandine, La démocratie bioéthique, thèse de doctorat, soutenue à
l’Université Clermont Auvergne, 2023.
• SCHIFFINO Nathalie, « Une ‘’chambre des citoyens’’ pour gérer démocratiquement les
innovations biotechnologies ». Revue internationale d’éthique sociétale et gouvernementale : vol.7,
n°1, 2005 : https://doi.org/10.4000/ethiquepublique.2010
• HESTER Micah, Community as Healing: Pragmatist Ethics in Medical Encounters, Lanham,
Rowman & Littlefield, 2001.
Sujet de débat 1 : L’État doit-il réguler les recherches en biotechniques ?
Sujet de débat 2 : L’individu doit-il disposer de son corps face aux interventions biotechniques ?
Séance 6 (Jeudi 6/11/2025) : La démocratie représentative à l’épreuve des nouvelles
technologies de communication
La démocratie représentative est un mode de gouvernement dans lequel les citoyens confient leur
pouvoir à des élus. Cependant, les choix de vote des citoyens et leur relation à cette forme de
démocratie ne cessent d’évoluer. D’un côté, les comportements des citoyens semblent de plus en
plus influencés et façonnés par les nouvelles technologies de communication (sondages, réseaux
sociaux, médias, etc.), d’où la montée de ce qui est appelée « démocratie du public ». De l’autre
côté, la relation des citoyens à la démocratie représentative traverse une période critique :
l’augmentation de l’abstention électorale, la méfiance envers les institutions, la baisse significative
de l’engagement militant et de l’adhésion partisane qui sont autant de problématiques qui
remettent en question la vitalité de cette démocratie. Cette séance s’attarde en détail sur ces deux
dynamiques, qui tendent à une profonde recomposition de la vie politique.
Lecture demandée
• BOURDIEU Pierre, « L’opinion publique n’existe pas », in Questions de sociologie, Paris,
Minuit, 1984.Lectures recommandées
• MANIN Bernard, Principes du gouvernement représentatif, Paris, Champs-essais, 2012.
• CHAMPAGNE Patrick, « Le sondage et la décision politique », Revue Projet, n°268, 2001,
pp. 65-73.
• LEFEBVRE Rémi, « Les primaires : triomphe de la démocratie d’opinion ? », Pouvoirs,
n°154, 2015, pp.111-123.
Sujet de débat 1 : Les gouvernants sont-ils sous l’emprise des médias ?
Sujet de débat 2 : Les sondages influencent-ils le choix des électeurs ?
Séance 7 (Jeudi 13/11/2025) : La transition écologique et la responsabilité individuelle et
collective
La transition écologique et la responsabilité sont deux notions étroitement liées qui jouent un rôle
essentiel dans la construction d’un avenir durable. La transition écologique désigne l’ensemble des
changements nécessaires pour réduire notre impact sur l’environnement, notamment en adoptant
des modes de production et de consommation plus respectueux de la planète. Elle implique une
responsabilité collective et individuelle, car chacun a un rôle à jouer pour préserver les ressources
naturelles, limiter la pollution et favoriser des pratiques plus durables. En somme, cette transition
n’est pas seulement une nécessité environnementale, mais aussi une question de responsabilité
envers les générations présentes et futures, afin de construire un monde plus équilibré et
respectueux de la nature
Lecture demandée
FRAGNIÈRE Augustin, « La liberté des Modernes à l’épreuve de la finitude », Natures Sciences
Société, vol.20, n°2, 2012, pp. 192-2000.Lectures recommandées
• BOURG Dominique et WHITESIDE Kerry, « Écologie, démocratie et représentation »,
Le Débat, 2011, n°164, pp. 145-153.
• ROBYN Eckersley, The Green State: Rethinking Democracy and Sovereignty, Cambridge, The
MIT Press, 2004.
• FRAGNIÈRE Augustin, « Transition écologique et Liberté », La Pensée écologique, n°1, 2017,
pp.
Sujet de débat 1 : Les États sont-ils en mesure de répondre aux défis écologiques ?
Sujet de débat 2 : Faut-il reconsidérer les libertés individuelles face aux problèmes écologiques
actuels ?
Séance 8 (jeudi 20/11/2025) : Crises environnementales et migrations
La relation entre migration et crises environnementales doit être analysée à travers une lentille
sociologique afin de saisir la complexité des dynamiques en jeu. Les phénomènes climatiques et
écologiques peuvent agir comme des facteurs de déplacement, mais ils ne peuvent être compris
isolément des contextes sociaux, économiques et politiques qui structurent les trajectoires des
individus et des groupes. Les représentations sensationnalistes ou alarmistes tendent à simplifier
ces mouvements, en occultant la diversité des expériences et en renforçant des stéréotypes
stigmatisants. Une approche sociologique invite à s’appuyer sur des données vérifiées pour
déconstruire ces mythes et mieux comprendre comment les inégalités sociales, les rapports de
pouvoir, et les processus de marginalisation influencent la manière dont les populations réagissent
aux crises environnementales. Elle souligne également que la migration n’est pas uniquement une
réponse passive aux catastrophes, mais souvent une stratégie d’adaptation façonnée par des
contextes sociaux spécifiques.
Lecture demandée
• MÉRENNE-SCHOUMAKER Bernadette, « Quelles causes environnementales des
migrations ? Une analyse des sources », Écologie & politique, n°70, 2025, pp. 25-38.
Lectures recommandées
• VIVIANE Clement et al., « Groundswell. Part 2 : Acting on Internal Climate Migration »,
World Bank, Washington D.C., 2021: https://hdl.handle.net/10986/36248
• GUILLON Camille, « Migrants climatiques et réfugiés environnementaux : le nouveau
défi du XXIe siècle », Histoires & Géographes, n°447, 2019 :
https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=7061906
Sujet de débat 1 : Le type de régime (démocratique ou autoritaire) joue-t-il un rôle dans la gestion
de la crise environnementale et l’empêchement de la fuite de la population ?
Sujet de débat 2 : Le développement économique constitue-t-il une condition nécessaire pour faire
face à la crise environnementale et réduire la fuite de la population ?
Séance 9 (jeudi 27/11/2025) : Capitalisme et justice sociale
Depuis les années 1970, les discussions sur la justice sociale se sont multipliées, donnant lieu à de
nombreux travaux enrichissants. Les contributions pionnières de penseurs tels que John Rawls et
Amartya Sen, ainsi que d’autres philosophes, ont permis de diffuser l’idée d’une justice sociale et
d’explorer les différents moyens et mécanismes pour la réaliser. Cependant, un consensus n’a
toujours pas été trouvé quant à la manière de conceptualiser la justice. La plupart des désaccords
portent sur la priorité à accorder à certains aspects de la qualité de vie, ainsi que sur la façon
d’agréger ou de répartir les informations relatives à ces aspects prioritaires. Cette séance vise à
examiner ces débats ainsi que les outils proposés pour parvenir à une éventuelle justice sociale
Lecture demandée
• Philippe Adair (1991). « La Théorie de la justice de John Rawls. Contrat social versus
utilitarisme », Revue française de science politique, vol. 41, n°1, pp. 81-96.
Lectures recommandées
• Maurits De Jongh (2018). « Le libéralisme politique se réfute-t-il lui-même ? », Revue française
de science politique, vol. 68, n°3, pp. 515-538.
7
• Vanessa Nurock (2010). « Le libéralisme politique » in Rawls. Pour une démocratie juste, Paris :
Éditions Michalon.
Sujet de débat 1 : La justice sociale est-elle réalisable ?
Sujet de débat 2 : Peut-on tendre vers une société égalitaire ?
Séance 10 (Jeudi 10/12/2025) : Les nouvelles fractures sociales
Les nouvelles fractures sociales en France désignent les divisions et inégalités qui se creusent dans
la société contemporaine, au-delà des clivages traditionnels. Alors que la société française a
longtemps été marquée par des différences économiques et géographiques, de nouvelles formes de
fractures apparaissent, touchant notamment l’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement et aux
services publics. Par exemple, on observe une séparation croissante entre les quartiers populaires
et les quartiers plus aisés, avec une concentration de la pauvreté dans certains territoires urbains,
souvent appelés « quartiers prioritaires ». De plus, la fracture numérique, qui concerne l’accès aux
technologies et à Internet, devient un enjeu majeur, accentuant les inégalités sociales. Cette séance
se propose de discuter de ces nouvelles fractures.
Lecture demandée
• Anne Lambert (2007). « Nouvelles fractures, nouvelles approches : spatialisation et
racialisation de la question sociale » in Les mutations de la société française. Les grandes questions
économiques et sociales, Paris : La Découverte
Lectures recommandées
• Loïc Wacquant (2012). Repenser le ghetto. Du sens commun au concept sociologique, Idées, n°67.
• Pierre Bourdieu (1993). « Effet de lieu », in La misère du monde, Paris : Seuil.
• Éric Maurin (2004). Le Ghetto français. Enquête sur le séparatisme social, Paris : Seuil.
Sujet de débat 1 : Les inégalités socio-spatiales progressent-elles en France ?
Sujet de débat 2 : Peut-on parler de ghetto en France ?
effectifs minimal / maximal:
/30Diplôme(s) concerné(s)
Format des notes
Numérique sur 20Littérale/grade réduitPour les étudiants du diplôme Titre d’Ingénieur diplômé de l’École polytechnique
Vos modalités d'acquisition :
Evaluation
- une analyse du texte du jour à l'oral pendant 10 minutes, suivi du discussion avec la classe
- un exposé de 10 minutes présenté à l'oral
La participation orale en classe tout au long de l'année sera aussi évaluée.
- Crédits ECTS acquis : 2 ECTS
La note obtenue rentre dans le calcul de votre GPA.
Programme détaillé
Mots clés
Politique, Etat, nation, démocratie, république, populisme, opinion publique, inégalités, Etat-Providence, laïcité, service public, élites, banlieues, outremers, question post-coloniale