Descriptif
Sauver la face, sauver la paix ? La gestion des crises internationales.
Descriptif :
Tous les conflits potentiels ne culminent pas en violence réelle. Le rôle du facteur « humain » dans l’évitement du conflit est souvent sous-estimé. L’issue pacifique ou belliqueuse d’une crise dépend aussi de sa « gestion » par les décideurs politiques.
La matière :
Toutefois, même les principes élémentaires de gestion d’une crise internationale restent contestés. Ceux qui s’attachent au modèle du choix rationnel estiment que les guerres éclatent parce que l’Etat défiant le statu quo n’est pas découragé de manière crédible à entreprendre une agression. Ainsi, l’ambiguïté de la politique britannique au cours de la crise de juillet 1914 aurait autant encouragé les décideurs allemands à persévérer dans une politique conflictuelle que les concessions faites à Munich en 1938.
Or, l’analogie avec Munich 1938 est probablement fausse pour un très grand nombre de cas historiques. Peu de décideurs déclenchent une guerre par sentiment d’opportunité de gains matériels. Si les guerres étaient provoquées par exubérance impérialiste, elles devraient être gagnées par la puissance provocatrice. Or, la plupart des guerres sont perdues par la puissance agressive. Au contraire, la menace de représailles et de pertes importantes n’a pas empêché Milosevic en 1999 ou Saddam Hussein en 2003 de résister face à la superpuissance américaine. Quelles sont donc les limites de la dissuasion - aussi bien nucléaire que conventionnelle - dans une crise internationale ? Quels compléments ou alternatives aux postures dissuasives existe-t-il ? Notre propos est de démontrer qu’une politique de« reconnaissance » caractérisée par des concessions d’ordre symbolique est souvent susceptible d’éviter des guerres.
Introduction
La crise de juillet 1914
Munich 1938
La crise de Cuba 1962
La Guerre des Six Jours 1967
La crise en ex-Yougoslavie
La crise du Kosovo (1999)
La guerre de l’Irak 2003
Les conflits israélo-arabes (2006, 2008).
La crise nord-coréenne (2006, 2010).
La crise de Syrie, la crise d’Ukraine
Langue du cours : Français
Credits ECTS : 1
Diplôme(s) concerné(s)
Parcours de rattachement
Format des notes
Numérique sur 20Littérale/grade réduitPour les étudiants du diplôme Titre d’Ingénieur diplômé de l’École polytechnique
Le rattrapage est autorisé (Note de rattrapage conservée)- Crédits ECTS acquis : 2 ECTS
Le coefficient de l'UE est : 1.5
La note obtenue rentre dans le calcul de votre GPA.
La note obtenue est classante.
Pour les étudiants du diplôme Echanges PEI
Le rattrapage est autorisé (Note de rattrapage conservée)- Crédits ECTS acquis : 2 ECTS
Le coefficient de l'UE est : 1.5
La note obtenue rentre dans le calcul de votre GPA.
La note obtenue est classante.