Descriptif
La question de l’impact des activités humaines sur l’environnement et la problématique du développement durable sont devenues omniprésentes dans notre société moderne. Aucune décision, poli- tique ou économique, aux niveaux inter- national, national ou local, collectif ou individuel, ne peut s’abstraire de considérations environnementales et écologiques. Les positions énoncées dans l’accord conclu lors de la COP21, par exemple, attestent de la prise de conscience globale de l’importance du changement climatique.
Les besoins d’expertise et de recherche scientifique pour éclairer ces thématiques et aider aux processus de décisions sont ainsi aujourd’hui considérables et cette expertise doit se fonder sur une formation scientifique réussissant le défi d’être à la fois solide et interdisciplinaire. En effet, notre environnement physique et biologique est constitué de sous-systèmes extrêmement complexes (océan, atmosphère, biosphère, économies…), et qui de plus interagissent.
Ainsi, la compréhension des problématiques environnementales implique de multiples disciplines qui doivent pou- voir dialoguer et interagir sur une base scientifique solide, comme l’illustrent par exemple les travaux des trois groupes du GIECC/IPCC (http://www.ipcc.ch) sur le climat ou ceux du Millennium Eco- system Assessment (www.maweb.org/en/ About.aspx) expertise portée sur l’état des écosystèmes et répertoriant les services écosystémiques majeurs dont dépendent nos sociétés.
Ces sujets de l’environnement et du développement durable sont en outre structurants pour la stratégie des entreprises, notamment pour leurs politiques d’innovation dans nombre de secteurs économiques : transports, production d’énergie, développement d’infrastructures, gestion des ressources naturelles, industrie phytosanitaire, agro-alimentaire… Ces entre- prises comme les collectivités publiques ou territoriales ont besoin d’ingénieurs, de chercheurs, de décideurs formés sur une base interdisciplinaire et aptes à com- prendre et intégrer les évolutions des disciplines de l’environnement.
De son côté, la recherche fondamentale et appliquée s’est beaucoup développée et a fait de réelles avancées dans les dernières décennies sur beaucoup de facettes de ces problèmes d’environnement, en s’appuyant notamment sur un fort développement des outils mathématiques et de la modélisation.
Néanmoins ces avancées sont encore trop souvent produites sur une base disciplinaire et la recherche scientifique doit elle-même maintenant intégrer fortement l’interdisciplinarité pour pouvoir aborder avec succès l’étude des interactions au sein de notre environnement.
Visitez le site web du Master: « www. coriolis.polytechnique.fr/MASTERS/ SDE.html » et les documents et présentations des cours sur : « www.coriolis.poly- technique.fr/SDE/SDE.html »
Objectifs
Objectifs
Le programme Sciences pour les Défis de l’Environnement ouvre la voie à la recherche comme aux métiers de l’ingénieur vers des domaines liés à la biodiversité, à l’environnement et à leur gestion:
■Corps de l’État.
■Chef de projet et métiers de la recherche & développement en entreprise ou en milieu académique.
■Conception et Production en entreprise.
■Grands projets et défis technologiques.
■Politiques publiques de gestion de l’environnement.
■Audit et Conseil.
Ceci dans des secteurs aussi variés que :
■Météorologie et climat
■Gestion de l’eau et des déchets.
■Systèmes de transport.
■Énergie & environnement.
■Sciences du vivant.
■Agro-alimentaire, agrochimie.
■Biotechnologies.
■Économie de l’environnement.
■Toxicologie ou Ecotoxicologie.
Masters M2 co-habilité par l’X ou associés
■WAPE – Water, Air, Pollution and Energy at local and regional scales.
■EEET – Économie de l’environnement de l’énergie et des transports.
■REST – Renewable Energy Science and Technology.
■EBE – Écologie, Biodiversité, Evolution.
■MSV – Mathématiques pour les sciences du vivant.
■Mathématiques de la modélisation (Par- cours « Mathématiques appliquées aux sciences biologiques et médicales »).
■MIXT – Master Innovation techno- logique : ingénierie et entreprenariat - parcours PIC, DOCTIS.
L’accès a ces différents M2 nécessite d’ajuster ses choix de cours de manière cohérente par exemple avoir une dominante en économie pour EEET, en mécanique et physique pour WAPE.
Des Masters M2 sont possibles dans des établissements avec lesquels l’École polytechnique a signé des accords de double diplôme:
■ à Bordeaux 1 en Ecotoxicologie et Chimie de l’Environnement, Biodiversité et écosystèmes continentaux, Géo- ressources et environnement, Océanographie ;
■ à Montpellier 2 en Ecologie et biodiversité, Mathématiques bio-statistique, STIC pour l’environnement
■ à Paris-Sud en Biologie et santé, Environnement, Science de la Terre et de l’Univers ;
■ à Strasbourg en Géophysique, géologie et dynamique des systèmes terrestres, Ingénierie et sciences de l’environnement Chimie verte.
D’autres Masters M2 sont possibles avec Toulouse, Brest, Grenoble, Clermont Ferrand, ou en région parisienne.
Les ingénieurs polytechniciens pourront, à l’issue de SDE, accéder à :
Corps de l’état
■ Corps des IPEF: 1re année de formation à l’AgroParisTech (Agronomie et foresterie, Ecologie) ou à l’École des Ponts (domaine Ville, transport, environne- ment); puis 2e année de mastère spécialisé « Politiques et actions publiques pour le développement durable ».
■ Corps des Mines (par exemple Mastères spécialisés « Ingénierie et Gestion de l’Environnement » ou « International Environmental Management »).
Écoles : Ponts ParisTech (domaine Ville, transport, environnement), ENSTA Paris- Tech (Environnement), AgroParisTech, INSTN, ENSEEIHT, Mines ParisTech (sol et sous sol, géosciences, MS IGE, Biotechnologie), ENSPM, ESPCI ParisTech (Bioingénierie) ou Chimie ParisTech.
Masters à l’étranger
Plusieurs MSc in Environmental Engineering, Fluid Mechanics, Hydraulic Engineering, Water Management, Transport, Biology à l’étranger ; voici quelques établissement proposant des formations ayant attiré récemment des élèves :
■ Grande Bretagne : Imperial college – Cambridge.
■ Suisse : EPF Lausanne, ETH Zürich.
■ Suède : KTH.
■ Pays-Bas : TU Delft.
■ USA : U.C. Berkeley – U. Stanford – MIT – Ann Arbor – U.Illinois.
■ Canada: U. British Columbia – McGill.
■ Australie : U. New South Wales.
■ Chine : U. Tsinghua
Attention: dans la plupart des universités anglo-saxonnes, les départements ne proposent que des PhD avec master intégré, pas de masters.